Petite démonstration chiffrée à l'attention de celles et ceux qui ne visualisent pas encore bien le lien qui existe entre le sport et les impacts environnementaux qu'il peut générer, à travers un exemple tout à fait édifiant: le tournoi de Roland-Garros...
155 860 t-eq. CO2 !
C’est le résultat du Bilan Carbone® du tournoi de Roland-Garros (2008) effectué à la demande de la Fédération française de tennis (FFT). 86 % de ces émissions sont liées au transport aérien et 9 % au transport routier. Ce sont les déplacements du grand public (avion et route) qui en sont essentiellement responsables. Pour enrayer l'hémorragie et s'inscrire dans une démarche plus éco-responsable, la FFT a mis en place un programme d’actions de réduction de ses émissions de CO2 à court, moyen et long termes, et développe désormais un programme environnemental plus global, envisagé sur la période 2009-2014.
(Source: ADEME)
Si les transports constituent donc le secteur qui possède les répercussions les plus "carbonées" sur la facture environnementale des Internationaux de France de tennis, d'autres "postes de dépenses" méritent d'être considérés: prenons l'exemple des balles, dont la consommation rien qu'en France dépasse les 12 millions d'unités par an ! C'est pour prolonger la vie de ces balles (et leur en offrir une seconde) que la FFT a mis en place l' "opération balle jaune" destinée notamment à recycler les balles usagées pour les transformer en tapis et sols sportifs. L'initiative est exemplaire, et mérite qu'on la partage avec vous... c'est ici !
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